Le journaliste ukrainien Stanislav Asseyev fut détenu 28 mois dans un centre de torture de la province de Donetsk, contrôlée depuis 2014 par des forces séparatistes soutenues par Moscou. Son témoignage éclaire sur l’ordre qu’entendrait imposer le Kremlin à l’Ukraine.
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JeuneJeune blogueur et journaliste ukrainien, Stanislav Asseyev était resté dans sa province de Donetsk occupée. Sous pseudonyme, il chroniquait la guerre dans la presse de Kyiv (Kiev en russe) jusqu’à ce qu’il soit enlevé par des inconnus, le 2 juin 2017. Six semaines plus tard, le 16 juillet, les autorités de l’autoproclamée République populaire du Donetsk confirmaient qu’elles le détenaient. Accusé d’espionnage, il avait été transféré dans une prison spéciale installée dans les locaux d’un ancien centre d’art contemporain de Donetsk, Isolatsia. Il a été libéré en décembre 2019, dans le cadre d’un échange de prisonniers, à la suite d’une campagne internationale de soutien.