Les jeux d’argent constituent une économie trop souvent opaque sinon douteuse, pour ne pas dire carrément mafieuse, exploitant la misère sociale et la crédulité publique. Selon les études disponibles, ils constituent aussi un impôt fortement régressif : un « impôt sur la fortune du pauvre ».
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SiSi la privatisation de la Française des jeux (FDJ) que le gouvernement vient de lancer est scandaleuse, c’est pour des raisons bien connues : parce qu’elle risque d’accentuer gravement les problèmes de santé publique et d’addiction que génèrent toujours les jeux d’argent (lire ici) ; et parce qu’elle ouvre la porte de ces jeux à des milieux affairistes qui, en certains cas, peuvent avoir des connexions avec des milieux mafieux. Mais à toutes ces raisons s’ajoute encore une autre : la privatisation risque aussi d’accentuer gravement la caractéristique majeure des jeux d’argent, celle d’être un « impôt sur la fortune du pauvre ».