Série Épisode 2 Pionniers et héritiers de la « littérature beur »

« Littérature beur » : écrire pour conjurer le devoir de discrétion

Dans les années 1980, une poignée d’auteurs issus de l’immigration maghrébine ont émergé. Ils et elles ont décidé de se raconter et de briser l’injonction parentale au silence en faisant publier leurs romans.

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Un précepte hante encore Azouz Begag. Une expression campe dans sa mémoire depuis l’enfance. Celle de son père. Lorsque celui-ci était en vie, il lui répétait sans cesse que « celui qui garde fermée la bouche ne risque pas d’avaler des mouches ». Pour l’ancienne génération de l’immigration, ne pas parler, ne pas se révolter et ne pas écrire restait la meilleure manière de se prémunir contre toutes formes de problèmes.

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