Journaliste depuis 2010, j'ai d’abord rejoint La Tribune au service finance-marchés. J’y ai ensuite suivi les actualités du logement, des collectivités locales et du ministère de l’économie jusqu’en 2017. Après des mois de piges et un passage par la WEB TV économique Xerfi Canal, j’ai intégré pour 18 mois le service habitat et urbanisme de l’agence de presse AEF. Et de passer ensuite plus de deux années au service économie du magazine Marianne. Arrivé à Mediapart en septembre 2022, j’écris sur les pratiques des entreprises et la macroéconomie française. Consulter ici ma déclaration d'intérêts
Les élus du personnel de l’hebdomadaire ont appris mardi que leur actuel actionnaire, le magnat tchèque Daniel Kretinsky, souhaitait s’engager dans des négociations exclusives pour vendre le titre à l’inventeur des Smartbox, catholique traditionaliste revendiqué. Tout devrait être bouclé à l’automne.
Dans un rapport, l’ONG Transparency International constate que 26 % des eurodéputés bénéficient de revenus liés à des activités parallèles à leur mandat, pour 47 000 euros par an en moyenne. Ces eurodéputés sont principalement situés à droite et à l’extrême droite de l’échiquier politique.
Invité au Sénat pour témoigner de son expérience de médecin sous les bombardements à Gaza, le docteur palestino-britannique s’est vu refuser l’accès au territoire français. Bloqué à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, samedi 4 mai, il a toutefois pu intervenir à la conférence par téléphone.
Emmanuel Macron se targue d’avoir créé plus de deux millions d’emplois depuis 2017 grâce à sa politique de l’offre, gage de prospérité économique, selon lui. Mais la réalité est bien plus mitigée et périlleuse socialement.
En France, les entreprises bénéficient de plus de 70 milliards d’euros d’exonérations de cotisations par an, dont 40 milliards sur les salaires proches du Smic. Une manne qui finance des effets pervers méconnus, que les économistes aimeraient interroger.
Auditionné par le Medef aux côtés de six autres candidats aux élections européennes, Jordan Bardella a tenté de séduire le patronat. Quitte à tourner casaque par rapport à ce que sa formation d’extrême droite prônait en matière d’économie il y a peu.
Services publics, collectivités locales, modèle social… le gouvernement annonce chaque semaine de nouvelles coupes budgétaires afin, espère-t-il, de réduire le déficit public. Grande perdante : l’économie française.
Le gouvernement veut lutter contre « la smicardisation » de l’économie. Pourtant, par ses moult réformes qui ont sapé le pouvoir de négociation des travailleurs face à leurs patrons, il a lui-même instauré les conditions d’une modération généralisée des salaires.
Plombé par la baisse des recettes fiscales, le déficit public dérape. Mais au lieu de taxer davantage les riches et les superprofits pour équilibrer les comptes de l’État, le gouvernement s’obstine à couper dans le modèle social et les services publics.
Pour faire la publicité de ses marques, le géant du luxe enrôle les superstars du sport français qui seront présentes aux Jeux Olympiques de Paris. Loin de la fête populaire que prônent les organisateurs de l’événement, LVMH milite pour l’excellence et les victoires.
Un nombre inédit d’enseignes ayant pignon sur rue ont récemment fait faillite. Les responsables ? Trois hommes d’affaires qui ont, à eux seuls, mis au chômage plus de 5 000 personnes et fermé 1 000 boutiques. Mediapart dévoile leurs pratiques peu scrupuleuses.
À la surprise générale, Bruno Le Maire a annoncé 10 milliards d’euros d’économies budgétaires supplémentaires pour 2024, notamment dans la transition écologique. Une manière très maladroite de montrer patte blanche à Bruxelles.