Le premier ministre britannique a annoncé mercredi 28 août la suspension pour cinq semaines des travaux du Parlement, à quelques semaines de la date du Brexit, fixée au 31 octobre. Cette décision, acceptée par la reine, a provoqué un tollé dans ce pays à forte tradition parlementaire. Des manifestations se sont déroulées mercredi soir.
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DepuisDepuis la victoire du Brexit en 2016, l’affrontement n’a cessé de rythmer la vie politique britannique, jusqu’à virer à la crise de régime. D’un côté, le pouvoir exécutif (Theresa May, puis Boris Johnson, au 10 Downing Street), soucieux de gérer seul le dossier du Brexit afin de réaliser au plus vite le divorce avec l’UE. De l’autre, le pouvoir législatif (la Chambre des communes, à Westminster), désireux d’atténuer les effets d’un Brexit dur, voire de l’annuler.