Libertés publiques

En Inde, le silence éloquent des politiques après l’attaque contre Salman Rushdie

« Les Versets sataniques » ont été interdits en Inde, son pays natal, en 1988. Un an avant la fatwa prononcé par l’Iran contre Salman Rushdie, qui allait faire de sa vie un enfer. Son agression aux États-Unis en fin de semaine dernière n’a suscité aucune réaction officielle, dans un pays où les condamnations au nom du respect des croyants hindous se multiplient.

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Bangalore (Inde).– Après la tentative d’assassinat de Salman Rushdie, né à Bombay en 1947, la classe politique indienne s’est murée dans le silence. Le BJP au pouvoir n’a pas publié de communiqué pour défendre l’auteur, dont les critiques de l’islam auraient pourtant de quoi séduire les nationalistes hindous. Il faut dire qu’il ne s’était pas privé de dénigrer la formation politique, la taxant de « cryptofascisme dénaturant l’hindouisme ».

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