Sous la pression de son propre camp, le président américain a menacé de cesser l’envoi d’armes à Israël en cas d’invasion de Rafah. Sur le plan politique, il marche sur des œufs.
Le président démocrate plaide depuis le lundi 15 avril pour une désescalade entre l’Iran et Israël. Une approche qui ne ferait en vérité qu’accroître le risque d’embrasement, selon ses détracteurs.
Six mois après le début de la guerre à Gaza, le président américain a enfin tapé du poing sur la table et obtenu, jeudi 4 avril, l’ouverture d’accès humanitaires par Israël. Il n’est pas certain, pour autant, qu’il s’agisse d’un tournant dans la relation entre Washington et son allié.
À l’occasion des primaires multiples du « Super Tuesday », mardi 5 mars, Joe Biden et Donald Trump devraient se rapprocher de l’investiture de leurs partis respectifs, confortant ainsi la perspective d’un duel entre mal-aimés aux répercussions planétaires.
Et si les républicains modérés sauvaient Joe Biden ? Rassemblés à Washington samedi 24 et dimanche 25 février, ils et elles sont décidés à se débarrasser une fois pour toutes de Donald Trump en 2024. Et n’hésiteront pas à voter pour le président démocrate.
L’ancien président espère remporter les « caucus » de l’Iowa, première étape, lundi 15 janvier, du processus de désignation du candidat républicain à la présidence des États-Unis. Cela ne veut pas dire qu’il en sera le grand gagnant.
Trois ans après les événements du 6 janvier 2021, Donald Trump et ses alliés travaillent d’arrache-pied à récrire cette page sombre de l’histoire américaine. Policier au Capitole pendant les faits, Aquilino Gonell se bat pour rappeler l’horreur de cette journée où la démocratie a vacillé. Il témoigne auprès de Mediapart.
L’Aipac, relais de l’État hébreu outre-Atlantique, jouit d’une influence non négligeable sur la politique de Washington au Proche-Orient. Il entend l’utiliser, tout comme ses dollars, pour se débarrasser des élus un peu trop critiques d’Israël lors des élections de l’an prochain.
Alors qu’une grande manifestation propalestinienne est prévue samedi 4 novembre près de la Maison-Blanche pour réclamer un cessez-le-feu, la coalition qui a porté Joe Biden au pouvoir en 2020 se fracture autour de sa gestion du conflit.
Avec plus de la moitié de sa population originaire du Maghreb ou du Proche-Orient, la ville de la représentante Rashida Tlaib, dans la banlieue de Detroit, est partagée entre tristesse et colère envers le président Joe Biden. Son soutien à Israël laissera ici des traces.
Depuis le 15 septembre, des milliers de travailleurs des usines Ford, Stellantis et General Motors sont en grève. Aux abords des usines, on pleure une industrie qui n’est plus l’ascenseur social qu’elle était. Et l’on écoute attentivement les promesses de Trump et de Biden en campagne.
Alors qu’il s’est rendu à la justice de Géorgie, jeudi 24 août, pour être formellement arrêté pour la quatrième fois dans le cadre d’une affaire pénale, l’ancien président républicain joue avec le feu, et avec les institutions, pour sauver sa peau.