Militaire gravement blessé lors d’un accident de service en 2003, Olivier Tardy a vu défiler les ministres lui promettant que la France ne le laisserait pas tomber. Aujourd’hui, il est handicapé à vie et l’État menace de saisir ses biens parce qu’il aurait reçu un dédommagement financier trop important pour son accident.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DuDu jour de son accident, Olivier Tardy garde plusieurs images. Celle des « pelles et des pioches » avec lesquelles son unité est partie à l’assaut d’un feu de forêt déclaré sur la commune d’Olmi-Cappella (Haute-Corse), d’abord. Le jeune homme a alors 21 ans. Il s’est engagé dans l’armée deux ans plus tôt, au troisième régiment de hussards d’Immendingen, avec dans l’idée d’« aider les gens » et de faire du sport – lui qui est passionné de foot et de natation.