Migrants vénézuéliens : « Une crise aussi sérieuse que celle de la Syrie »
Dans les Caraïbes, les gardes-côtes de Trinité-et-Tobago ont ouvert le feu sur un bateau de migrants vénézuéliens, samedi, tuant un bébé dans les bras de sa mère. Six millions de ressortissants ont déjà fui la crise dans leur pays. Entretien avec Jeanne Berger, de retour de mission en Amérique latine pour l’ONG CARE France.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
DansDans la nuit du 5 au 6 février, un bébé est mort dans les bras de sa mère à bord d’un bateau transportant des migrant·es au large du Venezuela, en direction de Trinité-et-Tobago, dans les Caraïbes, après que les gardes-côtes de l’île ont ouvert le feu. Les autorités trinidadiennes ont évoqué la « légitime défense », tandis que Caracas, les défenseurs des droits humains vénézuéliens et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme ont condamné les tirs et demandé l’ouverture d’une enquête.