J'ai rejoint Mediapart en avril 2018 pour couvrir les gauches, et aujourd'hui, la vie parlementaire.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Mardi à Paris, la candidate de la majorité Valérie Hayer a tenté, avec le soutien de Gabriel Attal, de faire entendre sa voix à un mois du scrutin. Sur le terrain, celles et ceux qui tentent de porter le bilan du chef de l’État décrivent une campagne difficile.
Des candidats ayant fait campagne aux législatives en 2022 sous la bannière de l’Union des centristes et des écologistes n’ont pas été remboursés de leurs frais de propagande électorale. Ils réclament leur dû, embarrassant plusieurs responsables politiques qui se renvoient la balle.
Après que Raphaël Glucksmann a accusé les Insoumis d’avoir été à l’origine de ses déboires dans la manifestation du 1er-Mai, la guerre des gauches est repartie de plus belle. Une énième polémique attisée par l’approche des européennes qui apparaît si ce n’est coupable, du moins totalement stérile.
La présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale revient pour la première fois sur son audition par la police judiciaire pour « apologie du terrorisme ». Alertant sur une nouvelle « police de la pensée », elle appelle tout le monde, notamment le reste de la gauche, à prendre la mesure des événements.
Deux Insoumises de premier plan, dont la présidente du groupe parlementaire, ont été auditionnées mardi par la police judiciaire pour des propos liés au conflit au Proche-Orient. À gauche, plusieurs figures du monde politique, associatif et syndical dénoncent une dérive répressive très inquiétante pour les contre-pouvoirs.
Élue sur le fil en 2022 face au RN, Charlotte Leduc est aujourd’hui la seule députée de gauche en Moselle. Dans ce département où la désindustrialisation a fait des ravages, l’Insoumise bataille pour exister face aux trois députés lepénistes qui quadrillent méthodiquement le terrain.
L’intervention mardi soir sur le plateau de Cyril Hanouna de Quentin Bataillon, président de la commission d’enquête sur l’attribution des fréquences TNT, a déclenché une mini-crise politique. Elle risque surtout de discréditer l’ensemble du travail parlementaire mené sur les chaînes de Bolloré.
Le député écologiste, visé par une plainte pour violences psychologiques sur son ex-compagne, a annoncé qu’il quittait son parti. Depuis 2022, des militantes l’accusent sans que la cellule d’écoute interne n’ait pu conclure son enquête.
Paris n’a « pas donné le droit à l’armée israélienne » d’utiliser les équipements de mitrailleuses vendus par une entreprise française fin octobre 2023, a assuré mardi le ministre des armées. La gauche, elle, réclame à Sébastien Lecornu de venir s’expliquer à l’Assemblée.
Gauche et droite sénatoriales ont rejeté l’accord de libre-échange avec le Canada, dénonçant, au-delà même du contenu du texte, le « déni de démocratie » du pouvoir macroniste qui a refusé pendant cinq ans de l’examiner faute de majorité à la chambre haute.
Le communiste Fabien Gay, à l’origine de l’inscription du Ceta à l’agenda du Sénat jeudi 21 mars, détaille la stratégie visant à faire échouer la ratification de cet accord de libre-échange avec le Canada. Pour lui, Emmanuel Macron ne pourra pas faire la sourde oreille si le texte est rejeté.
L’ancien premier ministre s’évertue à structurer son parti pour préparer sa candidature à la présidentielle. En quête d’un espace politique, ses soutiens tentent de se distinguer d’Emmanuel Macron par la droite. En attendant une rupture plus nette, après les européennes ?